Orphelinats
ORPHELINATS
Pour l’essentiel, on retrouve plus de centres d’accueil que d’orphelinats en tant que tels au Sénégal. L’offre de prise en charge, limitée par rapport à la demande, n’est pas apte à assurer une prise en charge optimale des besoins des enfants orphelins ou des enfants abandonnés.
La direction des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables (Ddpegv) constate ce déficit pour le déplorer. Et souligne d’ailleurs que la gestion de telles structures d’accueil nécessite beaucoup de ressources, un personnel qualifié, et un accompagnement vraiment sérieux des enfants qui sont pris en charge. Il urge de combler ce déficit pour améliorer la prise en charge des nombreuses requêtes. Notamment à travers un partenariat entre le secteur public et le secteur privé. «A Dakar, l’orphelinat qui accueille le plus d’enfants est l’orphelinat de la Médina qui est géré par les sœurs franciscaines, Ensuite il y a celui de Mbour qui est très sollicité et qui a une capacité limitée par rapport à la forte demande de prise en charge des enfants abandonnés ou des enfants orphelins.
Maintenant les centres d’accueil constituent le reste de la troupe. Il y a un centre d’Etat qu’on appelle Gindi, qui prend en charge les jeunes filles victimes de violence, de maltraitance, d’abus sexuels ou autre. Les enfants talibés victimes de violences soit qui ont fugué de leur daara et les enfants perdus» assure la direction des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables. Non sans préciser qu’il y a un certain nombre de centres qui n’accueillent les enfants que pendant le jour, soit pour leur dispenser une formation, soit pour servir d’espace de jeu. Il s’agit là des centres de sauvegarde comme l’on en trouve à Pikine ou encore à Sébikotane. Ces centres de sauvegarde dépendent essentiellement du ministère de la justice. Ils prennent plus particulièrement en charge les enfants soit en conflit avec la loi, les enfants issus de familles vulnérables et ainsi de suite.
Dans la perspective de l’application de la loi contre la mendicité, la direction des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables s’attelle présentement à dénombrer le nombre de centres d’accueil et d’orphelinats qu’il y a au Sénégal. Dans l’optique de rééquilibrer l’offre par rapport à la demande.
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